La thèse dont l’ouvrage de Laetitia Dion est issu examine l’influence de l’actualité politico-religieuse et des traditions narratives françaises et étrangères sur la transformation de la matière narrative autour du mariage. Nouvelles-fabliaux, nouvelles plus longues aux tonalités variées, avec ou sans histoire-cadre, récits longs ou formes encore hybrides de romans, des Cent Nouvelles nouvelles de P. de Vigneulles (v. 1515) aux Histoires tragiques de Pierre Boaistuau (1559), treize fictions n...

Christophe Vendries Une musicienne et son instrument à cordes sur une stèle funéraire de Dion en Macédoine. Enfin le nablium? p. 469-502 La présence, sur une stèle de Dion d'époque impériale, de la représentation d'un instrument à cordes accompagné de sa dénomination latine permet de préciser nos connaissances à propos du nablium, souvent cité dans la littérature grecque sous le nom de νάβλα, mais dont on ne possédait jusqu'à présent aucune représentation figurée assurée. L'inscription latine qui l'accompagne suggère (...) que la défunte, louée pour son dévouement aux Muses, était vraisemblablement une musicienne de métier. Nous sommes en présence d'un cas très rare où l'inscription sert de légende pour expliquer le décor sculpté de la tombe. (shrink)

In his recent book, the well-known Cypriote scholar K. Hadjioannou comes back to a disputed verse of Nonnus, Dionysiaca 13.432. For a long time the usual text has mentioned two obscure Cypriote heroes, Litros and Lapethos: Κνπριδας δ φλαγγας κσμεε Λτρος γνωρ | εχατης τε Λπηθος. Obviously the second is the legendary eponym of the town of Lapethus . But what are we to say of the first one, Litros? Hitherto the name is unknown, either for a figure or for (...) a city. Nevertheless we know something which is not very different, in the ancient name of Λδρα, Λδρα, previous designation of the modern city of Nicosia, which was for a few centuries the capital of a small kingdom in central Cyprus. Thus, independently, Pierre Chuvin in his study of the geography of Nonnus and the present writer in a detailed discussion of the name of Ledra, etc., both put forward the hypothesis that ‘Λτρος’ is nothing but a light distortion of Λδρος, which could simply be the eponymous hero of the city . As P. Chuvin observes: ‘Les deux formes sont pratiquement homophones: Lapéthos et Lèdros auraient été fabriqués de la même façon’. We thus think that the easy correction here is not misplaced. But now K. Hadjioannou objects that the poet did not allude to the town of Ledra and that the singular κσμεε cannot support two subjects. On the first point I would answer that the poet is not obliged to afford symmetrical allusions, on the second that the verb is here correctly in agreement with the nearest subject . And what does our Cypriote colleague propose? Another kind of correction by which the first hero completely disappears in favour of a new epithet of Lapethos, the text being; κσμεε λνγρς, γνωρ/εχατης τε Λπηθος. The idea is indeed ingenious, but does not convince: the rather negative adjective λνγρς. (shrink)

In his exemplary edition of the papyrus fragments of Callimachus' Victoria Berenices, P. J. Parsons briefly considered the spelling of the name of Hercules' host, who played such a major role in Callimachus' ατιον on the founding of the Nemean games. At B iii 2 the papyrus has M[λ]ορκοϲ. On this Professor Parsons noted ‘elsewhere Mλορχοϲ: the unusual spelling, which no doubt comes from the text, reappears in Apollodorus, Bibl. 2.5.1 , Nonnus, Dion. 17.52 and Stephanus of Byzantium s.v. (...) Mολορκα ’. (shrink)

In his exemplary edition of the papyrus fragments of Callimachus' Victoria Berenices, P. J. Parsons briefly considered the spelling of the name of Hercules' host, who played such a major role in Callimachus' ατιον on the founding of the Nemean games. At B iii 2 the papyrus has M[λ]ορκοϲ. On this Professor Parsons noted ‘elsewhere Mλορχοϲ: the unusual spelling, which no doubt comes from the text, reappears in Apollodorus, Bibl. 2.5.1, Nonnus, Dion. 17.52 and Stephanus of Byzantium s.v. Mολορκα (...) ’. (shrink)

Le déchiffrement des comptes des trésoriers delphiques du IVe siècle, datés des archontes Palaios et Dion, connus comme « comptes à apousiai», a toujours posé des problèmes ardus aux épigraphistes dont les propositions, reprises par les numismates, entraînent d'importantes conséquences dans le domaine de l'histoire monétaire. En tête de toute la série, ils comptent aussi parmi les plus importants par le détail des opérations de vérification monétaire qu'ils contiennent. Depuis P. de La Coste-Messelière, on a cherché à y retrouver (...) de manière trop systématique des mentions d'argent « nouveau » ou « amphictionique », notamment en CD 75, col. II, dans un inven taire de dépenses daté de l'automne 336, où il est prématuré de les faire intervenir. On s'attache ici à contester les restitutions proposées dans le Corpus de Delphes et à recentrer les débats en matière d'histoire monétaire. (shrink)